« De la totalite des maux dont l’homme s’est fera lui-meme responsable, aucun n’est aussi degradant, choquant ou brutal que le abus d’une meilleure moitie de l’humanite ; le sexe feminin (jamais le sexe faible) »

« De la totalite des maux dont l’homme s’est fera lui-meme responsable, aucun n’est aussi degradant, choquant ou brutal que le abus d’une meilleure moitie de l’humanite ; le sexe feminin (jamais le sexe faible) »

« De la totalite des maux dont l’homme s’est fera lui-meme responsable, aucun n’est aussi degradant, choquant ou brutal que le abus d’une meilleure moitie de l’humanite ; le sexe feminin (jamais le sexe faible) »

Des dames cheffes de famille

Au 1 er fevrier dernier, la Haute Cour de New Delhi, a valide un verdict historique (1) ! Effectivement, cet organe de juridiction a donne raison a Notre demande de la fille ainee d’une famille riche, apri?s deces de son pere (et n’ayant environ freres ni oncles), de prendre le titre de « cheffe de famille » au detriment de son neveu se considerant comme le male vivant le plus age en famille. Cette heritiere pourra maintenant jouir de la pleine autorite pour gerer la propriete et les affaires d’une famille, le tribunal ayant decrete qu’il n’existait aucune raison valable justifiant qu’une copine ne puisse gui?re tenir votre role cle !

Pourtant en Inde, traditionnellement, une telle position, superieure a celle des autres membres d’la famille, etait confiee seulement a l’aine male, tradition appuyee par la loi indienne de 1956 qui regit le mariage et la succession (TAWA LARMA, 2004, p. 229) mais ensuite contestee avec celle de 2005 qui garantit aux dames des droits egaux en matiere de succession (2).

Ainsi, en accordant votre droit egal de mettre le titre de Karta (chef de famille) a l’aine-e d’la famille, indistinctement de le sexe, ce jugement met un terme a la tradition hindoue glorifiant le role du male aine dans la fratrie.

Malgre l’espoir suscite par une telle nouvelle, l’Inde reste un pays domine par les hommes, en nombre superieur (faible sexe ratio), ou des crimes contre les femmes paraissent monnaie courante ! Outre les viols collectifs portes a la une des journaux internationaux, d’autres crimes, nombreux, paraissent autant de stigmates de l’etat du statut des jeunes filles en Inde : deces lies a la dot, jets d’acide, crimes d’honneur, f?ticides et infanticides feminins !

Ces dames indiennes : sous la trinite en tutelle

Depuis toujours en Inde, ces dames ont ete considerees comme la propriete exclusive de un pere puis de leur mari, avec des autorites partagees via le frere ou le fils aine, selon le statut marital d’la femme. Indeniablement, a J’ai naissance, la fille est placee sous l’autorite de son pere, au mariage, la petit cousine marche sous la tutelle de son mari, et la veuve enfin tombe sous la responsabilite de le gamin. En fait, la structure familiale traditionnelle indienne prescrit aux dames un role de fille, d’epouse ainsi que mere (SAGLIO-YATZIMIRSKY, MARIUS-GNANOU, 2002 dare un’occhiata qui, p.119).

Notre dicton “eduquer sa fille, c’est tel arroser une plante au jardin de son voisin” resume bien la situation de devalorisation d’etre une femme en Inde, surtout apres le mariage, entrainant frais pour la dot et une « inutilite » pour la famille. Comme le rappelle l’anthropologue-sociologue indianiste, Isabelle Milbert, une cousine ne tienne face a l’oppression que Afin de etre belle-mere a son tour, car avec l’arrivee d’une belle-fille dans domicile, elle peut Afin de la premiere fois s’affirmer face a une personne adulte via laquelle cette dernii?re aura une ascendance. Beaucoup de belles-meres, frustrees, abusent aussi de cette autorite qu’elles partagent avec leurs fils.

Violences faites a toutes les femmes et servitude acceptee

Depuis plusieurs annees deja que l’Inde se positionne tel le quatrieme pays le plus dangereux au monde pour les femmes (classement par la Fondation Reuters). C’est 1 enieme evenement tragique, en decembre 2012, lie a votre que l’on appelle desormais l’“epidemie de viols”, afin que nos medias indiens, nos hommes et les femmes de chaque foyer, ainsi, les politiques se saisissent serieusement d’une problematique des femmes et relancent le debat de l’application des lois censees les proteger.

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